Ils disent au bois : Tu es mon père ! Et à la pierre : Tu m’as donné la vie ! Car ils me tournent le dos, ils ne me regardent pas. Et quand ils sont dans le malheur, ils disent : Lève-toi, sauve-nous !
Jérémie 2.27
Nous sommes au 6ème siècle avant Jésus-Christ. Israël, le peuple que Dieu a choisi, vit des heures sombres au moment où le prophète Jérémie prononce ces paroles.
Il est loin le temps où cette nation était fidèle à celui qui l’avait délivrée de l’esclavage en Égypte. Maintenant elle a abandonné Dieu, son Sauveur, pour se tourner vers des idoles de bois et de pierre, qui ont des oreilles, mais n’entendent pas.
Alors, en dernier recours, le peuple crie à Dieu. Mais le Seigneur les écoutera-t-il s’ils n’invoquent que la puissance de Dieu, sans faire appel aussi à sa grâce ? Exaucera-t-il leurs prières inspirées par l’intérêt seulement, et non par la conscience ?
Dieu veut bien pardonner à l’homme tous ses péchés, à condition que celui-ci se reconnaisse comme pécheur, incapable de se racheter lui-même. Il le veut, et il le peut. D’où l’appel de Dieu adressé au peuple par Jérémie : Peut-être la maison de Juda prendra-t-elle garde à tout le mal que je pense lui faire, de sorte qu’ils reviendront chacun de sa mauvaise voie ; alors je pardonnerai leur faute et leur péché.1
Écoutez aussi cette étonnante, mais merveilleuse promesse que Jésus fait à celui qui, crucifié à ses côtés, avait reconnu ses fautes dans ses derniers instants : Je te le dis : aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis.2
Bruno Licciardi
1 Jérémie 36.3 2 Luc 23.43
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Lecture proposée : Livre du Deutéronome, chapitre 30, versets 1 à 6.