Je prendrai soin de vous comme une mère le fait pour l’enfant qu’elle allaite, qu’elle porte sur sa hanche et cajole sur ses genoux.
Ésaïe 66.12
Dieu fit cette promesse en relation avec la future conversion d’Israël. Ce n’est pas moins vrai pour nous, si nous mettons en Lui notre confiance. Il nous y invite aujourd’hui.
L’enfant allaité a-t-il besoin d’explication ou de science pour faire confiance à celle qui le caresse sur ses genoux ? Il ne réclame pas de preuve. Comment, d’ailleurs, les comprendrait-il ? Là, auprès de sa mère, il s’abandonne.
Pourquoi avons-nous parfois tant de peine à vivre cette même confiance totale en celui qui nous a créés ? Pourquoi tant de questions inutiles ? N’est-ce pas, trop souvent, parce que notre orgueil nous fait croire que nous n’avons besoin de rien, pas même de Dieu ? Quelle folie !
L’adolescent, lui aussi, se prend parfois tellement au sérieux qu’il se détache de ses parents. Pas toujours sans raison, avouons-le. Mais nous détourner de notre Créateur sera toujours sans raison. Le bon sens suffit à nous en persuader ? Comme Dieu le dit encore par la plume du même prophète : La mère oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite, cesse-t-elle d’aimer l’enfant qu’elle a conçu ? Même si les mères oubliaient leurs enfants, je ne t’oublierai pas !1
Laissons l’orgueil qui nous persuade que nous pouvons nous débrouiller seuls. Abandonnons-nous plutôt à son amour, croyons à ses promesses.
Richard Doulière
1 Ésaïe 49.15
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Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 49, versets 14 à 18.