Vous n’appellerez pas conspiration tout ce que le peuple appelle conspiration, vous ne craindrez pas ce qu’il craint.
Ésaïe 8.12
Huit siècles avant Jésus-Christ, le royaume de Juda passait par un moment difficile. Une conspiration avait été fomentée contre le roi Achaz pour le détrôner. Le roi Achaz était idolâtre, et le royaume se trouvait sous la menace d’une invasion par l’Assyrie, la superpuissance de l’époque. Dieu allait se servir des Assyriens pour juger le royaume.
Vers qui se tourner alors ? Où trouver du secours ? Ésaïe, le grand prophète du moment, essaie de calmer ceux qui restaient fidèles à Dieu : « N’ayez pas peur de ce dont le peuple a peur : c’est l’Éternel que vous devez craindre et respecter. »
Aujourd’hui, les mauvaises nouvelles diffusées par les médias peuvent nous inquiéter tous. De même, les jugements annoncés dans le Nouveau Testament1 pourraient nous effrayer.
Le message d’Ésaïe est aussi pour nous : c’est Dieu, le Maître souverain, que nous devons respecter. Ses jugements sont insondables et ses voies incompréhensibles, mais il est juste.
Le message de l’Évangile nous encourage à espérer : au milieu des troubles de notre monde, Jésus-Christ reviendra dans sa puissance et sa gloire.
Afin d’être prêts, le Christ nous invite à l’accepter dès MAINTENANT comme Chef suprême de notre vie.
Pierre Wheeler
1 cf. Luc 21 ; Apocalypse 6, 8 et 9.
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 21, versets 25 à 36.