Ton bras est armé de force, ta main est puissante.
Psaume 89.14
Avez-vous déjà pu admirer la très célèbre statue en marbre, la Vénus de Milo, exposée au Louvre, ou sa reproduction ? Découverte en 1820, elle est un chef-d’œuvre de l’art grec du 2ème siècle. Malheureusement, au cours de son histoire, elle fut amputée de ses deux bras, mais la déesse a gardé sa beauté séduisante.
L’écrivain allemand, Henri Heine (1797-1856), déjà très affaibli, dépressif et cardiaque, au cours d’une visite au Louvre, s’arrêta devant la statue. « Dans mon profond désespoir, raconte-t-il, je me laisse tomber à ses pieds en pleurant si passionnément, qu’une pierre aurait dû s’apitoyer sur moi. La déesse me jeta un regard de compassion, mais impuissante à me consoler. C’est comme si elle voulait me dire : ne vois-tu donc pas que je n’ai plus de bras et ne puis donc pas t’aider ? »
N’en est-il pas ainsi si nous cherchons du secours spirituel et de l’aide ailleurs que chez Celui qui a dit : Mais non, la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour sauver, et son oreille n’est pas sourde pour entendre1 ?
Il dit encore : Je saisis ta main droite. Je te dis sois sans crainte, je suis là pour t’aider.2
Les psalmistes l’ont compris et placé leur confiance en Lui :
Dieu est pour nous un rempart ; Il est un refuge, un secours toujours offert lorsque survient la détresse.3 D’où le secours me viendra-t-il ? Le secours me vient de l’Éternel.4
Charles Rick
1 Ésaïe 59.1 2 Ésaïe 41.13 3 Psaume 46.2 4 Psaume 121.1-2
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Lecture proposée : Livre du prophète Jérémie, chapitre 10, versets 3 à 6.