Nous avons connu l’amour, en ce que Jésus a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères.
1 Jean 3.16
« Ne pas être aimé est une infortune, disait Camus ; ne pas aimer, un malheur. »
L’infortune dont parle Camus ne concerne ni moi ni vous. Car nous sommes tous aimés d’un amour tel qu’il a coûté la vie à celui qui nous aime.
Qui que nous soyons, quels que soient notre race, sexe, âge, nos problèmes ou défauts, Dieu nous a aimés en Jésus et continue de nous aimer, même si nous lui tournons le dos. Il ne peut nous contraindre à le croire ni à l’accepter. Il ne nous aime pas moins ; avec la tristesse du refus rencontré, mais non moins réellement.
Personne n’a donc l’infortune de n’être aimé de personne.
Mais chacun risque de tomber – ou de demeurer – dans le malheur que représente un cœur dur, incapable d’aimer… voire refusant d’aimer, comprendre, pardonner, tendre la main.
L’apôtre Jean ne se contente pas d’affirmer que Dieu nous aime et l’a prouvé en se donnant pour nous. Il conclut que nous devons donner notre vie pour les frères, c’est-à-dire aimer ainsi à notre tour.
Pour celui qui se sait aimé de Dieu, aimer l’autre n’est pas une option, c’est un devoir.
Que Dieu nous aime est la plus extraordinaire, la plus significative des nouvelles. Or, elle s’accompagne de cette autre : si nous mettons notre confiance en lui, Dieu répand son propre amour en nos cœurs de telle sorte que nous sommes à notre tour, capables d’aimer véritablement1.
Richard Doulière
1 Romains 5.5
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Lecture proposée : 1ère lettre de Jean, chapitre 3, versets 16 à 18.