En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau il ne peut voir le Royaume de Dieu.
Jean 3.3
L’homme, créé à l’image de Dieu, ne peut pas rester indifférent à tout ce qui touche le spirituel. Que ce soient les miracles, les prodiges ou l’au-delà…
Cette nuit-là, un homme se trouve face à face avec celui dont les actes l’interpellent depuis quelque temps déjà : Personne ne peut faire les miracles que tu fais si Dieu n’est avec lui.1 Cette affirmation est juste. Mais Jésus ne s’y engouffre pas. Pourquoi ? Et bien parce que l’approuver simplement eut été fermer la porte à une réflexion plus importante, pour ne pas dire capitale pour son interlocuteur. Nicodème aurait probablement apprécié une discussion philosophique, mais cela risquait de l’éloigner de la vraie réponse à ses légitimes interrogations. On a l’impression que Jésus répond “à côté” : c’est qu’il connaît le cœur de Nicodème, ses questions sans réponses. Il sait mieux que personne ce dont il a besoin.
Il en est de même pour chacun de nous. En réponse à nos propres interrogations, Jésus nous dit aussi : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau il ne peut voir le Royaume de Dieu.2
L’essentiel est là, à savoir le salut, la vie éternelle que cette nouvelle naissance apporte. Mais à la différence de la première naissance, celle que nous avons tous vécue, cette naissance-ci dépend d’une décision personnelle, celle de croire en Jésus.
C’est pourquoi, aujourd’hui si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre cœur.3
Frédéric Travier
1 Jean 3.2 2 Jean 3.3 3 Hébreux 4.7
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 3, versets 1 à 13.