Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Tu restes loin, tu ne viens pas me secourir malgré toutes mes plaintes.
Psaume 22.2
Nous pouvons nous sentir abandonné parfois, nous sentir seul au monde comme l’a éprouvé le prophète Élie1, ou comme si le ciel était sombre et fermé à nos prières et que Dieu ne nous aime plus. Le doute s’installe.
Le roi David est passé par là, il l’exprime dans la première partie du psaume 22.
Jésus est passé par là, il s’est senti abandonné sur la croix par son Père dont il accomplissait la volonté parfaite. Ce sont ses paroles qu’annonce le psaume 22.
Pouvons-nous croire que parfois Dieu n’est plus notre tendre Père ? Alors pourquoi cache-t-il sa face ? Job n’a pas eu la réponse à cette question, mais nous, nous l’avons : aussi pitoyable que nous puissions être ou nous ressentir, nous sommes les enjeux d’un combat que le diable livre contre Dieu et qui nous dépasse infiniment !
Dans certaines traductions, la première partie du psaume 22, se termine par une exclamation inattendue : Oui, tu m’as répondu !
Dieu a répondu au roi David. Mais nous ne savons pas comment, ni si la réponse de Dieu était telle qu’il l’attendait dans sa situation désespérée.
Pourtant cela a introduit un chant de louange et de reconnaissance qui occupe tout le reste du Psaume. David ne se sentait plus abandonné.
Bernard Smagghe
1 1 Rois 19.10,14
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Lecture proposée : Psaume 22.