L’ivresse

Que personne, après avoir entendu les paroles de cette alliance contractée avec serment, ne se glorifie dans son cœur et ne dise : J’aurai la paix, quand même je suivrai les penchants de mon cœur, et que j’ajouterai l’ivresse à la soif.
Deutéronome 29.19

« J’ai dès lors très bien conçu le plaisir de l’ivresse. L’ivresse jette un voile sur la vie réelle, elle éteint la connaissance des peines et des chagrins, elle permet de déposer le fardeau de la pensée. On comprend alors comment de grands génies ont pu s’en servir, et pourquoi le peuple s’y adonne. Au lieu d’activer le cerveau, le vin l’hébète. »1
L’ivresse est un anesthésique qui masque la douleur, mais aggrave le mal. L’ivresse rend les abominations acceptables aux yeux de ceux qui s’y livrent. L’ivresse n’a rien à voir avec l’expérience spirituelle. Les plaisirs de l’ivresse sont l’alambic du poison et de l’amertume. L’ivresse est un mirage qui ne comble pas la soif.
Seule la Parole de Dieu comble la soif profonde qui habite nos cœurs, la Bible l’affirme et l’expérience de nombreux croyants le confirme. Laissez-vous convaincre par Dieu lui-même en lui ouvrant votre cœur.

Alain Monclair

1 Honoré de Balzac, Traités des excitants modernes, dans « Théorie de la démarche », page 109, éditions Albin Michel, 1990.

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Lecture proposée : Livre du Deutéronome, chapitre 29, versets 16 à 19.

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