Dieu démontre sa patience dans le temps présent de manière à être juste tout en déclarant juste celui qui a la foi en Jésus.
Romains 3.26
Le 16 septembre 2010, les journaux nationaux titraient sur « L’intervention gênante du patron de la police » à Paris. Un de ses fils avait été arrêté pour conduite en état d’ébriété et outrages à agent. Le père devait-il laisser son fils en garde à vue ? Devait-il le ramener à la maison ? Quelle situation inconfortable ! Profitant de sa position, il était allé le chercher au commissariat sans qu’aucune plainte ne fût déposée. Son choix permit au jeune homme de ne pas subir les conséquences de ses actes, mais ce fut au détriment de la justice.
Ce fait médiatique est une belle illustration de ce que n’est pas l’Évangile ! Devant la situation de l’humanité en déroute, Dieu le Père a eu un dilemme similaire. Devait-il fermer les yeux sur les actes des hommes rebelles, au détriment de la justice ? Devait-il rejeter ces mêmes hommes, malgré son amour pour eux ? À l’inverse du patron de la police, Dieu n’a privilégié aucune de ces deux possibilités. En effet, Jésus-Christ a volontairement subi les conséquences de nos actes mauvais en mourant sur la croix, par amour pour nous. Ainsi, Dieu n’a pas remis en cause la gravité de nos péchés et Sa justice. Et son amour infini pour nous s’est pleinement exprimé.
L’Évangile révèle la grandeur de la justice de Dieu qui n’a d’égale que celle de son amour.
Devant un Père si juste et si bon, nous ne pouvons plus que nous abandonner à lui, pour lui obéir et le suivre avec confiance.
Paul L.
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Lecture proposée : Lettre aux Hébreux, chapitre 5, versets 1 à 10.