Le juste mot

Que votre parole soit « oui, oui », « non, non » ; ce qu’on y ajoute vient du malin.
Matthieu 5.37

« Mal nommer les choses, a dit Albert Camus, c’est ajouter au malheur du monde ! » La réflexion est pertinente. Le malheur du monde n’est pas seulement lié aux mauvais comportements de ceux qui l’habitent. Les mauvais comportements ont une source. Ils proviennent tous des mauvais jugements qui imprègnent la pensée de leurs auteurs. C’est, au fond de nous, ce que nous croyons, qui détermine et oriente ce que nous faisons. Croire faux, c’est inévitablement agir faux.
S’il y a un domaine où mal nommer les choses produit du malheur, c’est bien au sujet de Dieu ! Le fait que quelqu’un en vienne à tuer son prochain au nom de Dieu ne signifie en rien que Dieu soit quelqu’un de cruel. L’acte ne fait que témoigner de la conception que la personne a de Dieu, pas plus !
Si nous voulons avoir une juste formulation de Dieu, c’est vers Jésus-Christ qu’il nous faut regarder. Il est, dit la Bible, l’expression exacte de son être1 ! L’homme Jésus est, en quelque sorte, la miniaturisation de Dieu à notre échelle. Le découvrir, c’est avoir sous les yeux le portrait le plus exact de la Personne intouchable de Dieu. Tous ceux qui, sérieusement, ont suivi Jésus le disent : vivre avec Lui, c’est ajouter, non au malheur, mais au bonheur du monde !

Gilles Georgel

1 Hébreux 1.2

__________________
Lecture proposée : Lettre aux Philippiens, chapitre 2, versets 5 à 7.

Autres articles

0
    0
    Votre Panier
    Votre panier est videRetour à la magasin