Dieu a voulu montrer encore plus clairement à ceux qui devaient recevoir les biens promis qu’il ne modifierait jamais sa décision ; c’est pourquoi il ajouta un serment à la promesse.
Hébreux 6.17
Un chômeur m’a partagé son désarroi. Ayant répondu à une offre d’emploi et reçu la promesse – orale – d’obtenir ce poste, il a démissionné de son entreprise. Mais son futur employeur n’a pas tenu parole et a engagé un autre collaborateur. Il s’est alors retrouvé sans emploi, dans un domaine où les postes sont rares. Mésaventure qui l’a rendu prudent. Dorénavant, il exigera un contrat écrit pour ne pas renouveler une expérience si amère…
Dieu, lui, ne peut nous mentir1. Cependant, parce que nous sommes parfois désillusionnés par des promesses humaines non tenues, il prend soin ici de rassurer totalement ceux à qui ils s’adressent. Non seulement Dieu fait une promesse à Abraham, le père des croyants2, mais encore il la confirme par un serment à lui et à ses descendants, ce qui n’était en réalité pas indispensable, car sa fidélité à ses engagements est totale.
Ainsi donc, l’assurance du salut qu’il donne à ceux qui le prennent au sérieux est garantie par la promesse de Dieu et par son serment, deux actes qui ne peuvent pas être modifiés3. Finalement, dans la venue et l’œuvre du Christ, toutes ces promesses se réaliseront. Dieu prouve ainsi que nous pouvons lui faire totalement confiance : il est absolument digne de foi.
Guy Gentizon
1 Nombres 23.19 2 Romains 4.16 3 Hébreux 6.18
__________________
Lecture proposée : Lettre aux Hébreux, chapitre 6, versets 13 à 19.