Disculpé ou gracié ?

Pour nous, ce n’est que justice : nous payons pour ce que nous avons fait ; mais celui-là n’a rien fait de mal.
Luc 23.41

Deux coupables, tous deux condamnés à mort et qui méritent cette sentence. Pourquoi l’un reçoit-il une promesse de paradis de la part de Jésus et pas l’autre ? Qu’est-ce qui fait la différence ?
Jésus, affaibli, s’est-il laissé attendrir par ses pleurnicheries ? A-t-il compris que le brigand était un « bon » larron, « pas si mauvais que cela » et peut-être victime, comme lui, d’une erreur judiciaire, ou encore le produit d’un environnement défavorable rejeté par la société ?
Rien de tout cela ! Le « bon larron » n’a pas été disculpé, mais gracié par Jésus. Il a plaidé coupable et a placé sa confiance dans ce Sauveur improbable crucifié à ses côtés.
De nos jours, et depuis un certain temps déjà, la recherche du bien-être individuel passe par la déculpabilisation, il faut ôter aux gens accablés leur sensation de culpabilité, plaider systématiquement « non coupable » en mentant si nécessaire et en rejetant la faute sur d’autres.
Jésus n’est pas mort sur la croix pour enlever nos sensations, il prend sur lui les crimes des coupables avérés pour les expier et obtenir leur pardon.
Ne cherchons ni un autre libérateur ni un autre avocat. Jésus est celui qu’il nous faut, le seul efficace, sans manœuvres juridiques ni faux-fuyants.

Bernard Smagghe

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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 23, versets 38 à 43.

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