En ce temps-là, à cette époque, je ferai naître un germe juste dans la dynastie de David, et il exercera le droit et la justice dans le pays.
Jérémie 33.15
Qu’est donc le germe d’un grain de blé, lui-même bien minuscule ? Pourtant un formidable potentiel de vie s’y loge avec discrétion.
Nous étonnons-nous encore du développement prodigieux du germe du grain tombant en terre ? Il prend vie, développe racines, tiges et feuilles, et, au final, des épis abondants ? Quel rendement prodigieux, 30 pour un, voire 100 pour un !
Nous en tirons tout le bénéfice, quand, après le travail du meunier, le boulanger nous fournit le pain, noble et précieuse nourriture.
Et le semeur poursuit inlassablement sa tâche, et les germes transmettent la vie à l’identique depuis l’origine. Ces étapes chantent un hymne au Créateur.
Si une telle puissance se trouve dans le modeste grain de blé, combien plus grande est celle qui réside en Christ ? Il est lui “le germe de Dieu”. À la fois caché et si présent, faible et si fort. Car la puissance de vie, la puissance de résurrection, habite en Lui. Elle se manifestera pleinement quand il viendra établir son règne.
Le prophète Ésaïe a dit à son sujet : En ce jour-là, le germe de l’Éternel sera magnifique et glorieux et le fruit du pays sera un sujet de grande fierté.1
Bernard Fourmont
1 Ésaïe 4.2
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Lecture proposée : Lettre aux Éphésiens, chapitre 1, versets 17 à 23.