Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
Romains 8.31
Tiémoko, un « vieux » ivoirien, était le premier de son village à avoir « cru en Jésus ». Un jour, il évangélise un village voisin, le « village des sorciers ». Le voilà dans la maison du chef sorcier. Celui-ci s’offusque que Tiémoko, au lieu de valoriser les coutumes locales, dénonce la sorcellerie. Fou de rage, il décide de se venger. Il ordonne promptement à sa femme de préparer un repas qu’il empoisonne en cachette. Avant de manger, le « vieux », selon son habitude, remercie Dieu, tout en demandant qu’Il bénisse aussi son hôte. Pour se moquer de Tiémoko, le sorcier dit : « Oh ! c’est toi au contraire qui seras béni de m’avoir apporté, comme tu dis, la parole de ton Dieu. »
Après le départ du « vieux », le sorcier envoie à sa suite un de ses serviteurs pour lui rapporter le cadavre. Or Tiémoko est bel et bien vivant, en train de chanter un cantique ! Le lendemain, le sorcier veut s’en assurer lui-même. Sans autre, il se met à consoler l’épouse du « vieux » :
– J’ai appris que ton mari est mort hier soir.
– Mais pas du tout, il est allé ce matin abattre des arbres. Il vit !
Un an plus tard, le sorcier tombe malade et sombre dans la folie. Quant à Tiémoko, la joie et la bénédiction le comblent. Son église, composée à l’origine de deux personnes (sa femme et lui), compte à présent plus de cent auditeurs.
Quelle délivrance extraordinaire ! Dieu en accorde aussi, des petites et des grandes, à ceux qui le suivent, tout au long de leurs vies.
Charles Rick, d’après un témoignage d’Oulé Étienne (Côte d’Ivoire)
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Lecture proposée : Actes des Apôtres, chapitre 28, versets 3 à 6.