Quand je suis dans la crainte, en toi je me confie.
Psaume 56.4
Une jeune femme attendait un autobus dans une zone très réputée pour les crimes lorsqu’un tout jeune policier l’approcha et lui demanda :
– Voulez-vous que j’attende avec vous ?
– Ce n’est pas nécessaire, répondit-elle. Je n’ai pas peur.
– Bien, moi j’ai peur, grimaça-t-il. Accepteriez-vous d’attendre avec moi ?
Nous avons besoin de ce genre d’honnêteté. Tout comme ce policier, nous devons reconnaître qu’il nous arrive d’avoir peur, peur de mourir, peur d’avoir le cancer ou une autre maladie, peur de perdre l’esprit, peur de perdre notre emploi, peur que nos enfants aient des difficultés. Nous n’aimons pas reconnaître ce genre de choses, alors nous ignorons, nions ou réprimons nos craintes.
Mais pour vaincre la crainte, nous devons premièrement la reconnaître. L’apôtre Paul, bien qu’homme de foi assez exceptionnel, n’avait pas honte d’admettre qu’il avait peur, il dit même qu’il était dans la crainte et de grands tremblements. Il affronta sa peur et plaça sa confiance en Dieu.
Reconnaître que nous avons peur, c’est reconnaître que nous sommes humains. Mais nous ne pouvons rester inactifs devant la peur, de peur qu’elle nous submerge et nous engloutisse.
Reconnaissons que nous avons peur, et faisons ensuite confiance à Jésus-Christ pour ce qui est de notre avenir et allons de l’avant. C’est ainsi que nous pouvons vaincre nos peurs. Quelqu’un disait : « Faites la chose que vous craignez, et la mort de la crainte est certaine. »
Bernard Delépine
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Lecture proposée : 1ère lettre aux Corinthiens, chapitre 2, versets 1 à 8.