Ma Parole ne reviendra jamais vers moi à vide, sans avoir accompli ce que je désirais.
Ésaïe 55.10
Le pasteur Gurland rendit visite à un Juif de 82 ans qui vivait misérablement dans une hutte et lui lut quelques paroles consolantes de l’Ancien Testament. L’homme l’interrompit et lui dit :
– Ce sont là de belles paroles. Mais je connais une médecine encore meilleure qui ne soulage pas seulement les maux, mais les guérit : le sang de Jésus, le Fils de Dieu, nous purifie de tout péché
– Comment êtes-vous arrivé à cette conviction ?
L’homme sortit un Nouveau Testament hébreu de dessous la paille :
– Voilà la source de ma vie. Moïse, les prophètes et les psaumes m’ont réconforté, mais seul Jésus m’a sauvé.
– D’où tenez-vous ce Nouveau Testament ?
Le vieillard sourit et raconta :
– Il y a deux ans, je me suis rendu avec mon fils aîné à Riga. La nuit, nous avons dormi sur la paille dans une auberge. Mon fils trouva un livre qu’il voulut rendre à l’aubergiste le lendemain matin. Celui-ci, constatant qu’il était en hébreu, dit : « Je ne peux pas le lire. C’est le vieux Simon qui a dû le perdre. Vous pouvez le garder. »
Mon fils a lu le livre et a trouvé la foi, mais il est mort de la typhoïde. Ses dernières paroles furent : « Papa, je vais auprès du Seigneur Jésus. Veille à ce que toi-même et mes quatre enfants, vous trouviez aussi le salut auprès de Jésus. »
La lecture du livre m’a amené à la foi en Jésus et j’ai pu y conduire également mes petits-enfants.
Alfred Kuen
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 8, versets 11 à 15.