…cette ville joyeuse qui dit en son cœur : « Moi, moi et rien que moi… »
Sophonie 2.15
Le célèbre romancier Alexandre Dumas fut invité un jour à dîner chez un ministre. Le lendemain, on lui demanda s’il avait passé une bonne soirée.
– Oui, répondit l’écrivain, mais sans moi, je me serais ennuyé.
Dans l’Antiquité, la ville de Ninive domina orgueilleusement sur les peuples environnants. On pouvait lui prêter cette devise : « Moi, moi et rien que moi. »
Jésus a raconté l’histoire d’un homme riche qui avait fait des récoltes surabondantes. Il décida d’abattre ses greniers et d’en bâtir des plus grands ; Puis il proclama qu’il avait maintenant de quoi vivre longtemps et jouir de la vie au maximum. Mais Dieu lui déclara que dans la nuit même, il allait mourir.
Cet homme riche avait oublié son « prochain » : ses ouvriers, sans lesquels il n’aurait rien récolté ; il avait oublié les pauvres… Il avait surtout oublié Dieu à qui il devait tout : la terre qu’il cultivait, la semence de ses graines, la pluie, le soleil…
La Bible nous dit que nul ne vit pour lui-même1.
Avons-nous compris que nous devons vivre pour Dieu et pour notre prochain ? Que, pour rien au monde nous n’ayons pour devise : « Moi, moi et rien que moi » !
Lucien Clerc
1 Romains 14.12
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 12, versets 16 à 21.