Celui qui dissimule ses fautes ne réussit pas. Mais celui qui les confesse et les délaisse trouve de la compassion.
Proverbes 28.13
La France a connu dans le passé, des périodes de famine, parfois aggravées par l’accaparement du blé par des gens fortunés. Le peuple, au désespoir, se soulevait.
Il arriva une fois que les autorités royales, pour mettre fin à des révoltes, ordonnèrent à une compagnie de mousquetaires d’intervenir et de tirer sur les « canailles », comme on avait coutume d’appeler le peuple.
Leur chef était bien embarrassé d’avoir à faire feu sur ses concitoyens. Alors que faire ? Il fit aligner ses mousquetaires. Puis il s’avança vers la foule, l’ordre de la Cour à la main : « Messieurs, dit-il, les ordres reçus m’obligent à tirer sur la “canaille”. Je prie donc tous les honnêtes gens de se retirer avant que j’ordonne le feu. »
Tous s’enfuirent et disparurent. Seul Dieu savait si leur fuite était justifiée par la vérité. Qu’aurions-nous fait à leur place ? Sans doute autant !
Se présenter comme étant d’honnêtes gens… Lorsque les frères de Joseph, tenaillés par la faim, vinrent acheter des vivres en Égypte, eux aussi se présentèrent à leur frère (sans le reconnaître), comme « des gens honnêtes ». Ils avaient oublié un peu vite qu’ils l’avaient vendu, lui Joseph, comme esclave. Mais Dieu sut les confondre.
Sachons que, si nous savons paraître sous le meilleur jour devant nos semblables, Dieu, lui, sonde nos cœurs et nos pensées. Mais il est aussi celui qui accorde sa grâce à qui reconnaît ses fautes et s’en détourne.
Charles Rick
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Lecture proposée : Livre de la Genèse, chapitre 42, versets 7 à 11.