Recherchez le Seigneur puisqu’il se laisse trouver, appelez-le, puisqu’il est proche.
Ésaïe 55.6
À l’époque de la ruée vers l’or dans le Far West, plusieurs s’y rendaient pour chercher l’or, mais peu nombreux étaient ceux qui trouvaient cette matière précieuse. Autant dire que leur recherche n’aboutissait pas toujours.
S’il y a des recherches qui n’aboutissent pas toujours, ce n’est cependant pas le cas de toutes.
Le prophète Ésaïe lance un appel au peuple d’Israël afin que celui-ci recherche Dieu. Une telle recherche serait-elle vaine ? Pourrait-elle aboutir ?
Je crois qu’il vaut la peine de suivre le conseil du prophète Ésaïe pour la bonne et simple raison que c’est le moyen de trouver ce qu’il y a de plus précieux que l’or, même pur.
Les Israélites qui ont accepté de rechercher Dieu l’ont trouvé. Ils font partie du peuple de Dieu. Jean-Baptiste en son temps a appelé ses contemporains à la repentance et à s’approcher de Dieu. Jésus a fait de même ; les apôtres à sa suite l’ont imité. Aujourd’hui, cet appel est encore d’actualité. Il nous est lancé.
L’apôtre Paul, devant certains Athéniens réunis à l’aréopage, dira : Par tout cela, Dieu invitait les hommes à le chercher, et à le trouver, peut-être, comme à tâtons, lui qui n’est pas loin de chacun de nous.1
Celui qui cherche Dieu le trouve, car Dieu est proche. Et Dieu se laisse trouver par quiconque le recherche.
G. Aristide Passi
1 Actes 17.27
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Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 55, versets 1 à 9.