La colère de Dieu

Recherchez la justice, recherchez l’humilité ! Peut-être serez-vous épargnés au jour de la colère de l’Éternel !
Sophonie 2.3

On n’aime guère, aujourd’hui, parler du jugement ou de la colère de Dieu. Dieu n’est-il pas bon par définition ? Comment pourrait-il tenir rigueur ou punir ? Parler ainsi, c’est gommer une partie importante de la révélation que Dieu nous a transmise par la Bible, sa Parole. C’est vouloir oublier que le jour de l’Éternel est un jour de jugement. À tel point que le prophète Amos a écrit : Malheur à ceux qui désirent le jour de l’Éternel ! Qu’attendez-vous du jour de l’Éternel ? Il sera ténèbres et non lumière.1
« Mais comment gagner des cœurs à l’Évangile avec un message pareil ? On n’attire pas les mouches avec du vinaigre. » Vrai ! mais il est moins question d’attirer que d’avertir, de mettre en garde.
Ce n’est pas en flattant l’homme, en lui proposant des perspectives mensongères qu’il se laissera conduire à la repentance et à la conversion hors desquelles il court à la condamnation, à la perdition sans lendemain.
Voilà pourquoi, même si le message passe mal ou scandalise, les prophètes avant nous et nous aujourd’hui devons proclamer qu’il nous faudra tous comparaître un jour devant Dieu et répondre de notre vie : de nos actes, de nos paroles, de nos indifférences ou négligences. C’est ce qu’affirmait l’apôtre Paul dans deux de ses épîtres2.

Richard Doulière

1 Amos 5.18           2 Romains 14.10 ; 2 Corinthiens 5.10

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Lecture proposée : Livre du prophète Sophonie, chapitre 2, versets 1 à 3.

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