L’origine du mal

Le cœur est tortueux par-dessus tout ; et il est incurable.
Jérémie 17.9

Chaque philosophe y réfléchit. Les théologiens parlent de l’énigme du mal. Jean-Jacques Rousseau a estimé que l’homme naît bon, mais que c’est la société qui le corrompt. Comment serait-ce possible puisque la société est composée… d’hommes ?
En 2009, un film intitulé « le Ruban blanc » lance une autre hypothèse. L’homme, sous pression, humilié, désespéré, adopterait le principe absolu de maltraiter ses semblables comme lui-même l’a été. L’idée reste plutôt saugrenue. Certes, de mauvais traitements engendrent de mauvaises réactions chez la victime. Mais puisque le mal se trouvait déjà chez les persécuteurs, on n’en viendrait qu’à remonter de l’effet à la cause continuellement. Cela ne nous aide pas !
Le verset du jour nous met sur une autre piste. Dans le livre de la Genèse, on apprend que l’homme fut créé bon. Mais par sa désobéissance aux commandements divins, il est devenu mauvais. Puis, sa mauvaise nature a été passée à sa descendance. St Augustin a appelé cela le péché originel. Le premier signe de sa « transmission » se voit en Caïn, le fils aîné d’Adam et Ève, qui est devenu meurtrier.
Cette information serait déprimante s’il n’y avait aucun remède. Or chacun peut être délivré du mal, car Jésus l’a vaincu et sauve de ses conséquences.
Une double démarche est nécessaire : reconnaître que le mal nous est inné et croire en Jésus-Christ, le Sauveur, pour recevoir le pardon.

Pierre Wheeler

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Lecture proposée : Livre du prophète Jérémie, chapitre 17, versets 5 à 10.

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