Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru.
Jean 20.29
Les contemporains de Jésus ont vu des choses extraordinaires. Ceux qui entendirent ses discours dirent que jamais personne n’avait parlé comme cet homme1. Ces apôtres, particulièrement proches de lui, ont été des témoins privilégiés.
On aurait aimé avoir la chance de voir ces choses. Mais on peut apprécier le spectaculaire des miracles sans croire au Seigneur qui les a opérés et sans s’attacher réellement à lui. Parmi ceux qui se réjouissaient de voir ses œuvres, certains ont dû se joindre à ceux qui ont demandé sa mort, et tous l’ont laissé seul.
Les prophètes et les rois pieux d’Israël se seraient réjouis, car ils espéraient en Dieu2. Les apôtres ont vécu cette grâce de voir et d’entendre le Fils de Dieu. Ils ont reconnu dans ses paroles une chose unique : À qui irions-nous, tu as les paroles de la vie éternelle3.
Le véritable bonheur n’est pas de voir des miracles, aussi beaux et impressionnants soient-ils, mais de croire les paroles du Christ. Par la foi, on devient participant du plus grand miracle qui puisse se faire : passer de la mort spirituelle à la vie. Plus que la chance de le voir pendant quelque temps, Dieu nous offre la grâce d’être sauvé. Et d’être dans sa présence, avec lui, pour l’éternité.
Francis Rivère
1 Jean 7.46 2 Luc 10.24 3 Jean 6.68
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 10, versets 17 à 24.