Stupéfaction

Si quelqu’un… veut prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau.
Matthieu 5.40

Le père de l’évangéliste italien Erino Dapozzo avait réussi à monter une petite entreprise de construction, en région parisienne, peu avant la guerre de 1939.
Grande fut la surprise du jeune Erino, en rentrant un soir chez lui, de constater que des inconnus étaient en train de charger sur leur camionnette, planches et madriers dont son père se servait pour des coffrages de béton.
Que faire ? Christ son maître, n’a-t-il pas préconisé de répondre dans un tel cas par une attitude apparemment illogique ?1 Ne pas résister au méchant, ne pas l’empêcher de se servir, d’ajouter même un cadeau supplémentaire ? Erino vit là une excellente occasion d’appliquer les ordres du Christ. Non seulement il donna un coup de main aux voleurs, mais il les invita à descendre avec lui dans sa cave pour leur servir à boire.
– Comment connais-tu si bien cette maison ?, le questionnèrent-ils.
– Eh bien, je suis chez moi, leur répondit-il, à leur grande stupéfaction.
L’un d’eux en eut le cœur touché, il devint croyant et même plus tard serviteur de Dieu.
Notre façon d’agir est-elle inspirée par l’amour, et non par la pensée de défendre nos droits ou nos intérêts ? Avouons que ce n’est pas facile. Dieu seul peut mettre un tel amour dans notre cœur.
D’après un témoignage de E. Dapozzo, adapté par Charles Rick
1 cf. verset de l’en-tête

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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 5, versets 38 à 42.

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