Quelqu’un vient après moi : il est bien plus puissant que moi et je ne suis même pas digne de lui enlever les sandales.
Matthieu 3.11
Jean-Baptiste ne s’estimait pas digne de servir Jésus comme un esclave. Je ne suis pas digne de te recevoir dans ma maison, s’exclame également l’officier romain qui vient supplier Jésus de guérir son serviteur malade. Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur, s’écrie Pierre devant Jésus. Oui, je suis le moindre des apôtres ; je ne mérite pas de porter le titre d’apôtre, reconnaît Paul… Et pourtant Jésus a rendu hommage à Jean-Baptiste, il a exaucé le vœu du centurion, il a fait de Pierre et de Paul les plus éminents de ses apôtres…
Et nous, qui sommes-nous à côté d’eux ?! Certes pas plus dignes devant Jésus, car par nature pécheurs comme eux, ne méritant pas d’être aimés de Dieu ou de l’accueillir en nous. Cependant si, comme Jean-Baptiste, le centurion romain, Pierre ou Paul, nous reconnaissons notre indignité devant le Dieu Saint et acceptons la main qu’il nous tend en Jésus-Christ, alors nous pouvons, tout comme eux, être accueillis par lui comme ses enfants ! Mais maintenant, par votre union avec le Christ, Jésus, vous qui, autrefois, étiez loin, vous êtes devenus proches grâce au sacrifice du Christ… Voilà pourquoi vous n’êtes plus des étrangers ou des résidents temporaires, vous êtes concitoyens des membres du peuple de Dieu, vous faites partie de la famille de Dieu1, nous assure Paul. Ne voulez-vous pas vous joindre à tous ces « indignes » qui ont goûté le pardon et l’amour de Dieu à leur égard ?
Bernard Grebille
1 Éphésiens 2.13 et 19
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 8, versets 5 à 13.