Il humilia son âme jusqu’à la mort infâme d’un criminel en croix.
Philippiens 2.8
Une des images fortes de l’année 2011 aura été celle de l’incarcération de personnages haut placés. Que, du jour au lendemain, des puissants de ce monde se retrouvent en prison, au su et au vu de toute la planète, a dépassé, pour plusieurs, l’entendement.
Ces chutes inattendues m’ont fait penser à l’abaissement – mais volontaire cette fois-ci – de Jésus, pour une raison bien différente. S’il y a quelqu’un qui occupait une position élevée, c’était bien lui. La Bible parle de Jésus, non seulement comme d’un homme, mais comme du Fils de Dieu. Habitué à la gloire, il partageait de toute éternité les demeures du Ciel avec son Père. Sur terre, son parcours humain se terminera pourtant sur une croix. Jésus sera mis au rang des criminels et des coupables. Quel abaissement !
Une différence notoire existe cependant entre Jésus et tout autre condamné. La descente de Jésus, de la gloire du ciel au supplice de la croix, n’a rien à voir avec une faute commise. C’est pour nous, à notre place, que Jésus accepte de perdre son rang, sa dignité et d’être traité comme le plus vil malfaiteur. Il le fait pour que nous ne soyons pas condamnés par la justice de Dieu pour nos crimes et nos méfaits. L’histoire, heureusement, ne s’arrête pas là. La peine exécutée, Dieu ressuscite Jésus. Il confirme par là le sens qu’avait sa mort : Jésus s’est substitué à nous pour que nous soyons graciés. Après l’humiliation, viennent le relèvement et le retour à la gloire originelle.
Un tel amour n’a pas de prix ! Qu’en faites-vous ?
Gilles Georgel
__________________
Lecture proposée : Lettre aux Philippiens, chapitre 2, versets 5 à 11.