AprĆØs avoir ainsi parlĆ©, JĆ©sus leva les yeux au ciel et ditĀ : āĀ Mon PĆØre, lāheure est venueĀ : fais Ć©clater la gloire de ton Fils, pour quāĆ son tour, le Fils fasse Ć©clater ta gloire.
Jean 17.1
« Nous savons que le ciel est vide.Ā Ā» Cāest ainsi que Jacques Monod, prix Nobel de mĆ©decine en 1965, conclut son cĆ©lĆØbre ouvrage, āLe hasard et la nĆ©cessitĆ©ā. Autrement dit, inutile de tourner nos regards vers le ciel ou de lāimplorer, il nāy a nul Dieu pour nous entendre⦠Nous sommes donc seuls, inexorablement seuls, sur notre planĆØte, face Ć lāimmensitĆ© de lāuniversā¦
Mais quand JĆ©sus lĆØve les yeux vers le ciel, cāest bien avec la certitude quāil nāest pas videĀ ! Lors de son baptĆŖme dans le Jourdain, le ciel sāouvrit pour lui et il vit lāEsprit de Dieu descendre sous la forme dāune colombe et venir sur lui. En mĆŖme temps, une voix venant du ciel fit entendre ces parolesĀ : ā Celui-ci est mon Fils bien-aimĆ©, celui qui fait toute ma joie.1 La venue sur cette terre de JĆ©sus, le Fils de Dieu, mort et ressuscitĆ©, est pour le croyant lāassurance que Dieu nāest pas indiffĆ©rent Ć notre sort, que le ciel nāest pas videĀ ! Dieu, en JĆ©sus, est venu Ć notre rencontre et nous invite Ć nous mettre en relation avec lui.
Ć lāaffirmation de Jacques Monod, nous pouvons opposer tous les « nous savonsĀ Ā», toutes les certitudes que nous pouvons trouver dans la Parole de Dieu. Puissions-nous dire comme lāapĆ“tre PierreĀ : Nous, nous avons mis toute notre confiance en toi, et nous savons que tu es le Saint, envoyĆ© de Dieu2.
Bernard Grebille
1 Matthieu 3.16-17 Ā Ā Ā Ā Ā Ā 2 Jean 6.69
__________________
Lecture proposée : 2ème livre de Samuel, chapitre 22, versets 8 à 20.