C’est pourquoi […] mets un terme à tes péchés en pratiquant la justice, et à tes iniquités en usant de compassion envers les malheureux.
Daniel 4.27
L’autre jour, au cours d’une discussion, une jeune femme me dit qu’il y a peu de temps encore, elle ne comprenait pas les gens qui n’avaient pas d’emploi. Elle les pensait paresseux, elle était agacée par ceux qui se plaignaient sans cesse d’avoir mal ici ou là. Puis elle ajouta : « Il a fallu que je perde mon emploi et que je me rende compte de la difficulté à en trouver un autre. J’ai dû travailler en intérim en usine, dans les champs… J’en suis arrivée à n’avoir même plus de quoi m’acheter une bouteille de gaz pour ma cuisinière… Puis j’ai connu des problèmes de santé tels que je pensais ne plus pouvoir en sortir. Ça m’a calmée ! Mon orgueil en a pris un coup. Aujourd’hui, je n’ai plus le même regard sur les autres, je les comprends mieux ! »
Sa condescendance s’est transformée en écoute, en compassion, en aide aux autres, à partir du moment où elle-même est passée par des moments difficiles.
Le roi Nébucadnetsar (voir la lecture proposée) a lui aussi connu une chute avant une réhabilitation. Il n’avait pas tenu compte du conseil donné par le prophète. Il aurait pu éviter cette expérience douloureuse.
Peut-être traversez-vous des difficultés en ce moment. Dieu n’en est pas nécessairement l’instigateur – en ce sens, notre récit est particulier. Toutefois, il arrive qu’il permette une situation difficile à cause de notre orgueil et de la dureté de notre cœur, pour nous en faire prendre conscience et qu’elle produise un changement de regard sur Lui et sur nous-mêmes, et d’attitude envers les autres.
Bernard Delépine
__________________
Lecture proposée : Livre du prophète Daniel, chapitre 4.