Révélation bienfaisante

C’est toi, cependant, qui es notre Père…
Ésaïe 63.16

L’unique chose que je retiens de mon éducation religieuse, c’est d’avoir dû apprendre par cœur la prière dite du « Notre Père »1. Chaque soir, tout au long des années de l’adolescence et jusqu’à l’âge adulte, il m’était impossible de m’endormir sans la prononcer, quel que soit mon état moral, parfois en contradiction avec son contenu !
Parvenu à mon quart de siècle cependant, suite à une découverte personnelle de la foi en Christ, le Saint-Esprit m’a permis de vivre une relation nouvelle avec Dieu en tant que Père. Ce qui m’a conduit à ne plus invoquer à la légère le nom de Dieu.
Dans un moment très critique pour le peuple d’Israël, le prophète Ésaïe, au 8ème siècle av. J.-C, va, à trois reprises, invoquer Dieu comme Père d’une manière unique dans l’Ancien Testament2. La confiance que sa prière traduit explique la liberté qu’il a eue à revendiquer humblement cette relation et à exprimer hardiment les questions lancinantes qui l’habitaient.
C’est dans la souffrance qu’il en appelle à ses compassions et qu’il lui donne le nom de Père, terme que Jésus mettra en valeur dans la prière qu’il enseignera à ses disciples.
Les entrailles de ce Père ne peuvent que s’émouvoir face à la détresse de ses enfants. Prier Dieu de « revenir » à nous, c’est déjà prouver qu’on vient ou revient à lui de manière authentique.

Guy Gentizon

1 Matthieu 6.9-13           2 Ésaïe 63.16 et 64.7

Supplément : https://www.youtube.com/watch?v=6NpOxmDqaQU

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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 7, versets 7 à 11.

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