Moi, je suis le premier et le dernier, le vivant. J’ai été mort, et voici : je suis vivant pour l’éternité !
Apocalypse 1.18
Visiblement déçu, Michel-Ange, le grand sculpteur et peintre de la Renaissance italienne, reprocha un jour à d’autres artistes : « Pourquoi continuez-vous à remplir une galerie après l’autre de portraits du Christ dans la faiblesse, sur la croix, et surtout du Christ mort ? L’épisode du Christ mort n’était pas la fin de tout… Il est vivant pour toute l’éternité, Il règne et triomphe ! »
Il est vivant ! Mais au matin de Pâques, devant la tombe vide, Marie-Madeleine était triste. Ses pensées s’étaient focalisées sur la mort de Jésus, tout comme, des siècles plus tard ces artistes à qui Michel-Ange faisait des reproches.
Pour elle, tout semblait terminé. Elle pleurait amèrement et recherchait le corps du crucifié : Ils ont enlevé le corps du Seigneur et je ne sais pas où ils l’ont mis ! Ne nous est-il jamais arrivé de connaître un moment où il nous semble que Jésus est absent, et que Dieu ne répond pas ?
Finalement, sans reconnaître Jésus, Marie s’adressa à lui, qui ne lui répondit que d’un seul mot : Marie ! Cette voix lui rappela tout le passé vécu avec lui. À ce seul mot, le voile tombe, les doutes se dissipent, ses yeux s’ouvrent, sa foi s’éclaire, son cœur brûle ! Elle passe du désespoir le plus profond à la glorieuse certitude : oui, il est ressuscité, il est vivant ! La réponse de Marie jaillit aussi en un seul mot : Rabbouni ! (Maître), plus éloquent qu’un long discours !
Aujourd’hui, ne cherchez pas Jésus parmi les morts. Il est vivant. Il entend nos prières et il y répond. Bien mieux il nous connaît chacun par notre nom.
Charles Rick
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 20, versets 11 à 18.