Ne vous amassez pas des richesses sur la terre où elles sont à la merci de la rouille, des mites qui rongent, ou des cambrioleurs qui percent des murs pour voler.
Matthieu 6.19
Lorsqu’il ouvrit le coffre-fort de son établissement, le responsable d’une banque indienne n’en revint pas. Les 156 000 euros qui y étaient avaient disparu. Difficile pourtant de poursuivre les coupables : une armée de termites qui s’étaient introduites dans le bâtiment vétuste. À une syllabe près (termites au lieu de mites), la parole de Jésus s’est accomplie.
Peu d’entre nous auront à vivre une telle mésaventure. Il se peut cependant que dans notre monde, secoué par de graves crises économiques, notre richesse d’hier ne vaille plus rien demain. Les perspectives d’avenir sont sombres. Plus que jamais, le conseil de Jésus paraît d’actualité.
Nombreux sont ceux qui estiment une ruine globale improbable. En France, « l’État providence » pourvoit à tout ! Et pourtant ! Plus que jamais, il me semble urgent de ne pas placer son capital vie et sa raison d’être au crochet de l’argent. L’argent est utile, mais il représente une sécurité trompeuse, illusoire. Jésus ajoute à la parole citée ci-dessus que le plus important n’est pas dans les trésors que l’on possède sur cette terre, mais dans ceux que l’on amasse au ciel. Bien pauvre est celui qui se présente à la porte de l’éternité avec ses seuls biens matériels. Riche, par contre, est celui qui, dans le cœur, possède l’assurance du pardon de Dieu et l’espérance de la vie éternelle. Quel est votre trésor le plus précieux ?
Gilles Georgel
__________________
Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 12, versets 13 à 21.