Car, moi qui suis soumis à des supérieurs, j’ai des soldats sous mes ordres.
Luc 7.8
Depuis plusieurs années, je suis aumônier bénévole aux Armées. Dans ce milieu très hiérarchisé, beaucoup d’hommes et de femmes sont sous les ordres des uns et donnent des ordres à d’autres, tout comme le dit ce soldat à Jésus.
Un jour, dans une manifestation extérieure à la caserne, voyant le Général commandant les troupes du département, je lui dis : « Mon Général, puisque vous êtes là, permettez-moi de vous entretenir d’une chose. » Il n’avait pas envie d’être dérangé, mais par courtoisie il m’a demandé tout de même ce qu’il pouvait faire pour moi.
« Je n’ai rien à vous demander. J’ai juste envie de vous dire que j’apprécie votre comportement avec vos soldats. Contrairement à d’autres généraux, vous restez accessible… Je pense qu’avec votre manière d’être, il est certainement plus facile d’avoir l’adhésion de vos hommes. À vous voir vivre et commander, il y a une adhésion de cœur et non d’autorité, même si celle-ci est aussi présente. »
Il en a été troublé. Certainement qu’il n’était pas habitué à ce type de compliment…
Si vous avez un supérieur de cette trempe à votre travail, pourquoi ne pas aller l’encourager aujourd’hui ?
Mais plus encore : l’officier romain, qui a rencontré Jésus, a placé toute sa foi en Lui et en son autorité complète sur la maladie. Une adhésion de cœur qui a rempli Jésus d’admiration !
Jésus est le chef par excellence. Le reconnaissez-vous digne d’une confiance totale, pour vous laisser diriger par lui ?
Bernard Delépine
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 7, versets 1 à 10.