Hésitations coupables

Alors Élie s’approcha de tout le peuple et dit : « Jusques à quand clocherez-vous des deux côtés ? Si l’Éternel est Dieu, allez après lui, si c’est Baal, allez après lui. »
1 Rois 18.21

Un chant du folklore pyrénéen affirme : « Tant que haram atau, no cromparam pas terra », soit en français : « Tant que nous agirons ainsi, nous n’achèterons pas de terre. »
Il serait possible d’appliquer ce vieux refrain aux gens du peuple d’Israël à l’époque du prophète Élie (voir le verset de l’en-tête). Tant qu’ils agissaient ainsi, ils ne s’approchaient pas de Dieu. En effet le peuple israélite penchait tantôt pour l’Éternel, tantôt pour Baal, une divinité païenne. Pourtant, Dieu s’était fait connaître à eux par un signe irréfutable : sur la demande du prophète Élie, il avait envoyé le feu sur l’autel.
Ah ! ces hésitations, ces tergiversations qui nous empêchent de faire confiance à Dieu ! À nous aussi, un événement décisif dans l’Histoire nous permet de reconnaître le vrai Dieu sans hésitation : il a envoyé sur terre son Fils Jésus-Christ, vrai homme et vrai Dieu. Après une vie passée sans commettre de péché, il s’est offert en sacrifice pour chacun de nous à la croix de Golgotha. Dieu l’a ramené à la vie le troisième jour, ce qui démontre qu’il a approuvé l’ensemble de son œuvre.
Nous sommes invités à le reconnaître comme le vrai Dieu : pourquoi hésiter plus longtemps ?

Francis Praline

__________________
Lecture proposée : 1er livre des Rois, chapitre 18, versets 30 à 40.

Autres articles

0
    0
    Votre Panier
    Votre panier est videRetour à la magasin