Double identité

Voyez combien le Père nous a aimés que nous puissions être appelés enfants de Dieu. Et nous le sommes !
1 Jean 3.1

Je fais partie du commun des mortels. La formule est banale, mais elle contient deux indications de poids. Elle signifie d’abord que je ne suis rien de plus qu’un autre homme. Chacun, certes, a ses particularités. Mais, dans l’absolu, il ne se différencie guère de son voisin. Après la banalité, la formule précise aussi que la mort est au bout de mon chemin. Comme pour tous les hommes, ma vie se résumera à deux dates séparées par un trait d’union, ce trait représentant ma vie.
Je suis enfant de Dieu. Je ne l’ai pas toujours été. Je le suis devenu le jour où j’ai cru et reçu Jésus-Christ pour ce qu’il est dans ma vie. Au trait d’union horizontal s’est ajouté un trait vertical, faisant une croix avec le premier. Sur la croix, Jésus a pris mon péché et m’a réconcilié avec Dieu. Par cette croix j’ai reçu ma nouvelle identité. Je suis toujours un homme comme les autres. Mais, grâce à Christ, je sais que je compte pour Dieu. Même si je dois passer par la mort, celle-ci n’est pas mon dernier horizon. La mort n’est plus une perte, mais un gain. Elle est désormais le passage obligé certes, mais qui m’ouvre les portes du royaume de Dieu. Vous y retrouverais-je ?

Gilles Georgel

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Lecture proposée : Lettre aux Éphésiens, chapitre 2, versets 1 à 7.

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