En effet, […] tous les hommes meurent du fait de leur union avec Adam…
1 Corinthiens 15.22
Je me souviens : quand j’habitais avec mes parents, mon père allait chercher tôt le matin le pain et son journal. Dès qu’il était de retour, il s’attablait dans
Un jour, notre nom y sera !la salle à manger, ouvrait son journal et commençait sa recherche…
Que recherchait-il ? Ses premiers regards se portaient sur les avis de décès et de funérailles, me disant : « Je regarde si des avis concernent mes anciens collègues, cheminots ou anciens combattants. »
Nous savons tous que la mort est le dernier acte de la vie. Montaigne a écrit dans les “Essais” : « Tous les jours vont à la mort, le dernier y arrive. » Aujourd’hui, ce sont les avis d’anciens collaborateurs ou collègues qui me parviennent.
Certains feuillets de ce calendrier, que nous pouvons lire encore aujourd’hui, ont été écrits par des auteurs qui sont décédés depuis. Leur témoignage est encore vivant comme le chantait Charles Trenet dans “L’âme des poètes”. Je ne peux m’empêcher de penser au texte de la lettre aux Hébreux : Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu ; considérez quelle a été leur vie, et imitez leur foi. Tous, eux et moi, nous avons eu et nous avons vocation à partager ces beaux textes de la Bible et ses précieux enseignements au long des jours, des semaines, des mois et des années. Ces enseignements qui peuvent changer votre vie et la remplir de joie si vous les prenez au sérieux.
La mort n’est pas la fin de toutes choses, ce n’est pas l’anéantissement de tout ce que l’on a été. Victor Hugo a écrit : « Ne dites pas mourir, dites naître. »
Jack Mouyon
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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 5, versets 12 à 19.