Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent.
Luc 6.27-28
Ces paroles de Jésus-Christ sont difficiles à accepter. Elles nous reprennent et nous obligent à reconnaître que nous ne sommes pas meilleurs que les
Profitez-en maintenant !autres. Avant d’écouter le Christ, nous avions sans doute une bonne opinion de nous-mêmes. Maintenant, nous sommes face à la réalité. Nos fausses sécurités disparaissent et nous aurions envie de nous écrier comme quelques disciples de Jésus :
– Mais alors qui peut être sauvé ?
– Aux hommes, cela est impossible, répondit Jésus, mais non pas à Dieu.
Voilà les deux grandes révélations que l’Évangile nous apporte : nous ne pouvons pas nous sauver nous-mêmes, mais Dieu a tout accompli pour que notre salut soit possible.
Oui, la Parole de Dieu nous reprend, nous bouscule, mais c’est pour notre bien. Elle est comme un feu, mais un feu qui consume toutes les impuretés de nos cœurs. Elle est comme une épée, mais une épée qui sépare le bien d’avec le mal. Elle est aussi un baume qui panse nos blessures et nous donne l’espérance là où il y a la crainte et l’insécurité.
Voulons-nous reconnaître que nous ne sommes pas comme Dieu veut, et voulons-nous croire aussi que Dieu veut nous pardonner ? Voulons-nous accepter le jugement du Christ sur notre passé et croire que, par amour, il l’effacera pour faire de nous un être nouveau ?
Francis Bailet
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 9, versets 9 à 13.