Elle était toute courbée et ne pouvait pas se redresser complètement.
Luc 13.11b
Autrefois, dans mon village, je rencontrais de temps en temps une femme courbée presque à angle droit. Cela m’impressionnait beaucoup, car son regard
Jésus redresse ceux qui sont courbés !était toujours dirigé vers le bas. Répondre au salut lui demandait un effort.
On aurait dit qu’elle portait un énorme balluchon sur son dos. D’où lui venait cette infirmité ? Elle était ainsi, me disait-on, parce qu’elle avait, sa vie durant, travaillé dans les champs.
Jésus a aussi rencontré une femme courbée. Luc, dans son évangile, nous dévoile la cause de cette infirmité : elle était possédée d’un esprit qui la tenait courbée. Et Jésus précise que Satan la tenait en son pouvoir. Le texte ne nous dit pas dans quelle mesure cette femme était responsable de cet état. Jésus ne la questionne pas ; en la voyant, il lui dit : Femme, te voilà libérée de ton infirmité. Redevenue droite, elle rend gloire à Dieu.
Il m’est déjà arrivé de me sentir courbée sous un énorme fardeau de soucis, d’inquiétudes, de regrets après de mauvais agissements ou de paroles blessantes. Je ressentais fortement cette impression de ne pouvoir me redresser jusqu’à ce que je m’approche de Jésus par la prière et que je lui en parle. Quelle joie alors, lorsque je pouvais à nouveau me tenir droite avec un vrai sentiment de libération et de reconnaissance !
Jésus veut redresser chaque personne courbée sous quelque fardeau que ce soit. N’a-t-il pas dit : Le Seigneur m’a envoyé pour proclamer aux captifs la libération, aux aveugles le recouvrement de la vue, pour apporter la délivrance aux opprimés.1
Elfriede Eugène
1 Luc 4.18
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 13, versets 10 à 17.