Chefs d’inculpation

Celui qui était innocent de tout péché, Dieu l’a condamné comme un pécheur à notre place pour que, dans l’union avec le Christ, nous soyons justes aux yeux de Dieu.
2 Corinthiens 5.21

Jésus a été condamné à mort au terme d’une joute judiciaire surréaliste qui opposait le pouvoir des religieux juifs au pouvoir politique romain.

Un procès biaisé !

Pour les premiers, le chef d’inculpation passible de condamnation à mort était le blasphème : Jésus s’était déclaré fils de Dieu donc égal à Dieu.
Pour le second, le seul chef d’inculpation qui pouvait être retenu était la sédition : Jésus, en se déclarant roi des Juifs, se positionnait en rival de l’empereur.
L’un et les autres avaient à la fois raison et tort : Jésus est réellement Dieu et il ne blasphémait donc pas ; il est réellement le Roi des rois, mais son royaume n’étant pas de ce monde, il n’est pas un adversaire politique.
Jésus n’est pas non plus la victime passive et résignée d’une erreur judiciaire étayée par de faux témoignages et des chefs d’inculpation “bidon” : il a été exécuté pour satisfaire la justice de Dieu.
Lui, le seul juste, est mort pour expier les rébellions et les blasphèmes des criminels, des faux témoins et de tous les injustes que nous sommes.
Dieu ne nous demande pas de nous apitoyer sur la représentation du crucifié. C’est lui qui, dans son amour, s’est apitoyé sur nous au point de se substituer à nous pour le châtiment.

Bernard Smagghe

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Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 53, versets 1 à 5.

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