Éternel, aie pitié de moi ! […] C’est toi qui me fais remonter des portes de la mort pour que je publie tes louanges aux portes de ceux qui habitent la ville de Sion et que je sois dans l’allégresse de t’avoir pour Sauveur.
Psaume 9.14-15
Nombre de nos villes ou villages possèdent encore des remparts médiévaux avec parfois des portes majestueuses qui en défendaient l’entrée. Les portes de la ville se refermaient la nuit venue pour en assurer la protection, matérialisant le passage d’un monde à un autre. David, le psalmiste, nous parle des portes d’un lieu plus mystérieux, celui du séjour des morts. Tout homme, dès sa naissance, vit sous la menace de ces portes-là. D’un instant à l’autre elles peuvent s’ouvrir et nous entraîner de l’autre côté…
Ce fut l’expérience du roi de Juda Ézéchias, sept siècles av. J.-C., alors qu’il était atteint d’une grave maladie : Dans ma pleine vigueur, il faut que je m’en aille, pour passer par les portes de la mort, privé du reste de mes ans… je ne verrai plus aucun homme parmi les habitants du monde1 Ézéchias implora Dieu qui lui accorda un sursis et prolongea sa vie.
Mais l’espérance des croyants dépasse cette vie physique sur terre, car les portes de la mort ne se refermeront pas définitivement sur eux. Jésus est la Porte qui nous introduit dans la présence de Dieu, la demeure éternelle où il nous invite à le rejoindre. C’est moi qui suis la porte. Celui qui entre par moi sera sauvé : il pourra aller et venir librement… 2 Avez-vous franchi cette porte ?
Bernard Grebille
1 Ésaïe 38.10-11 2 Jean 10.9
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Lecture proposée : Psaume 9, versets 10 à 17.