Le point sensible

Repentez-vous et convertissez-vous pour que vos péchés soient effacés.
Actes 3.19

Avant de prescrire un traitement ou délivrer une ordonnance, le médecin commence toujours par questionner le patient. Puis il l’examine soigneusement et l’ausculte sans que ce dernier éprouve grand-chose, jusqu’au moment où le médecin pose son doigt sur le point sensible qui suscite parfois une vive réaction du malade.
C’est exactement ce qui se passe quand on parle des questions de la vie. Tant que la conversation porte sur le mal qui règne dans le monde, sur les difficultés que l’on rencontre tous les jours, quand il s’agit de dénoncer les injustices dont on est victime, qu’on parle de la nécessité d’avoir une religion à notre goût ou du Bon-Dieu, tout va bien, on est d’accord. Mais qu’on parle de conversion, alors on touche un point sensible. Le mot « conversion » est plus antipathique à la plupart des gens qu’on ne pourrait le croire.
Antipathique la pensée de se mettre en règle avec Dieu. Antipathique même à beaucoup de personnes qui vont à l’église, qui veulent être chrétiennes sans se soumettre au Christ ou qui prétendent ne pas vouloir changer de religion.
On n’est pas chrétien parce que notre pays est encore un “pays chrétien”, parce que l’on s’appelle de ce nom ou parce que l’on a été baptisé. On le devient en recevant Jésus-Christ, le Fils de Dieu, comme son Sauveur après s’être reconnu coupable devant Dieu, car vivant loin de Lui.
Venez à Dieu, et mieux encore, revenez à Lui, c’est là ce que signifie le mot « conversion ».
Albert Nouguier

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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 18, versets 1 à 4.

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