« Encore un peu et tu vas me persuader de devenir chrétien. »
Actes 26.28
Un pasteur termina l’un de ses sermons en disant : « Celui qui est presque persuadé est presque sauvé ; or, être presque sauvé, c’est être entièrement perdu ». P.P. Bliss, qui était dans l’auditoire, fut vivement impressionné par cette pensée et, immédiatement, il composa le cantique que Ruben Saillens a traduit par :
« Demain, peut-être, je te croirai
Et pour mon maître, je te prendrai.
Ainsi, quand Dieu l’invite,
L’âme répond : “Attends !”
Ah ! pécheur, entre vite ;
Viens, il est temps ! »
Ce chant devint l’un des cantiques les plus célèbres de Bliss ; il contribua plus qu’aucun autre au salut de ceux qui hésitaient à saisir immédiatement la bouée de sauvetage que le Seigneur leur tendait.
Après plusieurs témoignages positifs, I. Sankey rapporte celui d’un jeune homme qui dit à son pasteur : « J’ai l’intention de devenir chrétien un jour ou l’autre, mais à présent, laissez-moi tranquille. J’y penserai en son temps ». Quelques semaines plus tard, il fut grièvement blessé dans une scierie et se trouvait sur son lit de mort. Son pasteur fut appelé à son chevet. Il le trouva dans un état désespéré : « Laissez-moi tranquille à présent. Dans votre réunion, je fus presque persuadé, mais je ne voulus pas céder. À présent, il est trop tard. Mais dites à ma femme, à mes sœurs et à mes frères de chercher Dieu et de le faire maintenant. Laissez-moi tranquille à présent, car je suis perdu parce que je n’ai pas voulu céder lorsque je fus presque persuadé ».
Alfred Kuen
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Lecture proposée : Actes des Apôtres, chapitre 26, versets 24 à 32.