La fin des sacrifices

Il a pénétré une fois pour toutes dans le sanctuaire ; il y a offert, non le sang de boucs ou de veaux, mais son propre sang. Il nous a ainsi acquis un salut éternel.
Hébreux 9.12

René Girard, anthropologue et académicien, chrétien de conviction, a reconsidéré l’histoire des sociétés humaines tout au long de ses ouvrages. Il a ainsi mis en évidence que la violence entre les hommes a souvent pour origine la rivalité, le désir d’être comme l’autre ou d’avoir ce qu’il a. Pour endiguer cette violence et ne pas sombrer dans le chaos, la solution trouvée par les hommes, dans toutes les cultures et toutes les religions, a été de rejeter cette violence collective sur une seule victime. Ce « bouc émissaire » était chargé d’emporter avec lui la haine, la violence et la faute à l’origine du malheur des hommes. Selon R. Girard, ce mécanisme donne l’explication de tous les sacrifices humains et animaux pratiqués depuis la nuit des temps dans de nombreuses sociétés.
Jésus, le Fils de Dieu, en venant sur cette terre s’offrir en victime innocente sur la croix, révèle le vrai sacrifice, celui qui résume tous les autres et en même temps y met fin. Lui seul est en effet l’Agneau pur et sans tache, offert en sacrifice pour expier le péché des hommes. En offrant son Fils, Dieu manifeste la prééminence de son amour et de son pardon. En acceptant que Jésus soit mort à votre place sur la croix, vous pouvez, vous aussi, avoir l’assurance d’un libre accès en la présence de Dieu.

Bernard Grebille

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Lecture proposée : Lettre aux Hébreux, chapitre 9, versets 11 à 14.

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