Sécheresse

Quand je fermerai le ciel et qu’il n’y aura pas de pluie […] si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie […] je l’exaucerai des cieux.
2 Chroniques 7.13-14

L’Europe est peu habituée à la sécheresse. Dans nos pays modernes, où tout nous est servi sur un plateau, ce type de fléau est un rappel utile. La sécheresse nous oblige à lever les yeux vers le ciel. Elle nous force à nous souvenir de notre dépendance à son sujet pour nos besoins vitaux. Nous réalisons soudain que rien n’est automatique, rien n’est un dû.
La sécheresse qui a sévi en 2011 en Europe m’interroge sur un autre point. Le sol sec et aride, sur lequel il ne tombe point d’eau, ne serait-il pas le reflet de l’état de nos cœurs devant Dieu ? Les versets ci-dessus sont tirés de l’Ancien Testament. Il rappelle à Israël que les aléas climatiques par lesquels le pays passe ont un lien avec son état spirituel. Israël s’était habitué à la bénédiction de Dieu. Il ne se souvenait plus que c’est à Dieu qu’il devait son existence. En le privant d’eau, Dieu ne fait que lui rendre la raison… et rafraîchir sa mémoire.
Il serait temps que nos peuples aussi reviennent au bon sens. Le bon sens dit que nous ne sommes pas le fruit du hasard et de l’évolution, mais des créatures de Dieu. Nous sommes si ingrats envers lui et sa bonté quotidienne envers tous ! Aussi ne nous étonnons pas que, parfois, Dieu doive prendre les grands moyens pour se rappeler à notre bon souvenir. La question se pose cependant : le sol de notre cœur, si dur, recevra-t-il le message ?

Gilles Georgel

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Lecture proposée : Psaume 104, versets 19 à 24.

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