Le moment de mon départ est arrivé. J’ai combattu le bon combat. J’ai achevé ma course. J’ai gardé la foi.
2 Timothée 4.6-7
Lise s’est éteinte sur son lit d’hôpital, au terme de longues années vécues en communion avec son Seigneur. Ce verset qu’elle a choisi pour ses obsèques, exprime combien elle a fait siennes ces paroles de l’apôtre Paul, sans prétention ou orgueil de sa part.
J’ai gardé la foi. La conversion de Paul a été spectaculaire. Pour Lise ce fut le fruit d’un cheminement au sein de sa famille et au contact de croyants. Il y a eu cependant un moment où clairement elle a fait ce pas de foi en plaçant sa confiance en Jésus. Cette confiance en Dieu l’a habitée et soutenue jusqu’à son dernier souffle.
J’ai combattu le bon combat. Certes la vie est un combat. Mais celui dont parle Paul est le combat de la foi, celui de l’enfant de Dieu contre tout ce qui le pousse à se détourner de l’essentiel, connaître Dieu, l’aimer, le louer et le servir. Lise, bien que consciente de ses faiblesses et de ses limites, a eu ce combat à cœur.
J’ai achevé la course. Quand Paul écrit ces lignes, il sait que sa fin terrestre est proche. Mais c’est un regard confiant qu’il tourne vers l’avenir, il sait où il va. Lise savait où elle allait et ses derniers mots ont exprimé son désir de rejoindre son Père céleste.
Ces trois affirmations nous renvoient à ce qui fait notre vie :
• en quoi plaçons-nous notre foi,
• pour quoi combattons-nous,
• quel regard portons-nous sur notre passé et sur notre avenir ?
Bernard Grebille
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Lecture proposée : 2ème lettre à Timothée, chapitre 4, versets 6 à 8.