L’Éternel Dieu appela l’homme et lui demanda : Où es-tu ?
Genèse 3.9
Lubango, en Angola, est construite sur un plateau. Bien que les journées d’été puissent être très chaudes, les soirées y sont agréablement fraîches… Le rougeoiement orange d’or du soleil couchant sur les collines m’avait convaincu que c’était le bon moment pour aller me promener.
Les rues étaient bondées d’enfants qui jouaient, d’hommes et de femmes rentrant du travail, de vendeurs de rue… Un kaléidoscope de couleurs et une cacophonie de bruits.
Différent des autres personnes vu ma couleur de peau, j’ai vite suscité de l’intérêt. Un groupe d’étudiants de l’université est venu vers moi pour me saluer et m’accompagner sur mon chemin. Après un moment, l’un d’eux m’a arrêté :
– Le vieux (un signe de respect), où allez-vous ?
– Partout et nulle part, je fais juste une promenade.
Ils ont continué à marcher en silence à côté de moi. Puis à nouveau, m’obligeant à m’arrêter :
– Si vous ne savez pas où vous allez, comment saurez-vous que vous êtes arrivé ?
Une question qui a ouvert une longue discussion sur le sens de la vie.
À un moment donné de notre vie, nous avons tous à traiter de ces questions : « Est-ce que je voulais vraiment aller là où je suis ? Suis-je certain d’être sur le bon chemin ? Quel est le sens de la vie ? »
Paul, dont la vie a été transformée par une rencontre personnelle avec Christ, savait exactement où il allait et il a pu affirmer : Christ est ma vie et mourir représente un gain.1
C’est merveilleux de savoir que nous pouvons tous avoir la même assurance.
Silvano Perotti
1 Philippiens 1.21
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Lecture proposée : Actes des Apôtres, chapitre 9, versets 1 à 9.