Nos chemins tordus

Il ne nous traite pas selon nos péchés.
Psaume 103.10

Dans « Les misérables » de Victor Hugo, Jean Valjean est ramené par un policier chez le prêtre à qui il avait dérobé des chandeliers en argent. Celui-ci ne l’accuse pas. Bien au contraire, pour lui éviter d’être emprisonné, il lui dit à peu près ceci : Je pensais bien que vous reviendriez, vous êtes parti sans prendre les couverts.
La grâce ainsi manifestée a constitué un tournant décisif dans la vie de Jean Valjean.
Dans le livre de la Genèse, aux chapitres 27 à 32, nous lisons que Dieu a accompagné Jacob dans tous ses chemins tordus. De mensonges en roublardise, Jacob est obligé de fuir son frère, de s’exiler chez son oncle (qui deviendra son beau-père), puis, des années plus tard, de repartir en cachette de chez lui. Pourtant Dieu lui apparaît deux fois en rêve, lui envoie ses anges, le rencontre en personne sur le chemin du retour et le bénit. Au travers de nombreux récits de l’Ancien Testament, nous apprenons que Dieu accompagne dans tous leurs détours ceux qui ont choisi de le suivre.
Jésus a rassemblé douze hommes et a sillonné la Galilée et la Judée en leur compagnie. Il leur a démontré en paroles et en actes qu’il est venu non pour les justes, mais pour les pécheurs.
Je ne peux donc plus me convaincre qu’à cause de mes chemins tordus, de mes détours, je ne suis pas digne de l’intérêt de Dieu. Il est à côté de moi et attend que je comprenne qu’il est prêt à me bénir.

Elfriede Eugène

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Lecture proposée : Psaume 103, versets 8 à 14.

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