Le « oui » d’une vierge

L’ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi […]. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu […]. Car rien n’est impossible à Dieu. Marie dit : Je suis la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole !
Luc 1.35,38

Personne ne nie que c’est Marie qui donna naissance à Jésus. Mais qui était le père ? Que d’hypothèses n’a-t-on pas émises ! On m’a parlé de quelqu’un qui croit que c’était Hérode…
Pour y croire, il faudrait oublier que la vie et la résurrection de Jésus firent la preuve de son origine divine. Les évangiles disent clairement que Marie fut l’objet d’un miracle et que son enfant premier-né1 fut le fruit de l’action de l’Esprit divin. Bien sûr, on a de la peine à comprendre. Marie elle-même posa la question : Comment cela se fera-t-il puisque je n’ai point de relations conjugales ?
Elle n’a certainement pas mieux compris le “comment”. Mais elle a cru, tout simplement, et le miracle s’est accompli. Toutes les jeunes filles pieuses d’Israël rêvaient sans doute d’être la mère du Messie promis. Marie aussi, certainement.
Mais ainsi ? Que dirait Joseph, son fiancé ? Ses parents ? Les voisins ? Qui pourrait croire à une chose aussi mystérieuse ? Ne serait-elle pas soupçonnée d’inconduite, objet de moqueries et de sous-entendus ? Un ange tranquillisa Joseph. Mais, pour les autres ? Cependant, elle a dit « oui ».
Faire confiance semble parfois difficile ; c’est pourtant une des choses les plus simples.
Pour nous, comme pour Marie, le “oui” peut rendre possible l’impossible.

Richard Doulière

1 Luc 2.6

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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 1, versets 18 à 25.

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