Un Dieu d’amour

Voici : je me tiens devant la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je dînerai avec lui et lui avec moi.
Apocalypse 3.20

Jésus s’adresse par ces paroles aux chrétiens de l’église de Laodicée en Asie Mineure. Ils sont blasés et leur église ressemble à celles de nos sociétés occidentales. Beaucoup de croyants se contentent d’avoir rencontré une religion, c’est-à-dire un ensemble de croyances, de rites, de pratiques, de doctrines. Ils vivent leur foi sans relation personnelle avec Dieu, en Jésus Christ.
Notre façon de vivre notre foi dépend souvent de ce qui nous a été transmis, de notre éducation, mais aussi de ce que nous avons vécu dans notre enfance.
Quelle vision, quelle conception avons-nous de Dieu ? Simone Pacot a écrit à ce sujet : « Si l’amour est vécu comme impensable, inenvisageable, dangereux ou menaçant, si nous sommes installés dans la toute-puissance et avons pris l’habitude de nous en sortir tout seuls en ne comptant que sur nos seules forces et compétences, l’amour de Dieu ne pourra jamais nous atteindre, car s’il est toujours offert, il ne s’impose jamais. »1
Or l’amour est se donner, se livrer à l’autre pleinement, sans retenue. Il est fait de confiance, de don de soi. C’est ce que Dieu veut vivre avec nous si nous le laissons entrer dans nos vies. C’est de communion dont parle le fait de dîner ensemble comme un couple de conjoints ou d’amis.
Quel amour que celui de Dieu : il donne sans s’imposer, il attend notre réponse !

François-Jean Martin

1 Simone Pacot, L’évangélisation des profondeurs, Ed. du Cerf, 1997

__________________
Lecture proposée : Livre de l’Apocalypse, chapitre 3, versets 14 à 22.

Autres articles

0
    0
    Votre Panier
    Votre panier est videRetour à la magasin