Un arbre a de l’espérance : quand on le coupe, il repousse, il produit encore des rejetons.
Job 14.7
Cette affirmation de Job est vérifiable par ceux qui possèdent des arbres dans leur jardin. J’ai été moi-même plusieurs fois témoin de ce phénomène, et surpris. Après avoir coupé un arbre à ras du sol, car je le croyais définitivement sec, j’ai vu des rejetons sortir de terre après un certain temps. La partie visible, extérieure, était trompeuse : les racines, invisibles, avaient gardé toute leur vigueur.
L’affirmation ci-dessus a une grande valeur, car c’est Job qui la prononce. Il a tout perdu, à l’exception de sa femme. Dans un premier assaut de Satan, ses biens sont détruits, ses enfants meurent. Dans un deuxième, c’est sa santé qui se dégrade sérieusement. Pourquoi toutes ces difficultés l’atteignent-elles ? Que pouvait-on lui reprocher ? Rien ! Bien au contraire, il fait la joie de Dieu par son intégrité, ce qui n’est pas pour plaire à l’ennemi de Dieu.
Job ne trouve aucun réconfort auprès de ses amis ni auprès de sa femme. Celle-ci lui dit même : Tu demeures ferme dans ton intégrité ! Maudis Dieu et meurs !
Job est comme un arbre abattu, mais non désespéré. Il affirme son espérance inébranlable : Je sais que mon Rédempteur est vivant, et après avoir entendu Dieu : Mon oreille avait entendu parler de toi, mais maintenant mon œil t’a vu.
L’Éternel rétablira ensuite Job dans son premier état et lui accordera le double de tout ce qu’il avait possédé auparavant.
Job a eu confiance en Dieu et comme l’arbre “il a repoussé”.
Jack Mouyon
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Lecture proposée : 2ème lettre aux Corinthiens, chapitre 4, versets 8 et 9.