L’âme

Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? Ou, que donnerait un homme en échange de son âme ?
Matthieu 16.26

Comme beaucoup de philosophes l’ont décrite, l’âme est le siège de la pensée, de la volonté, de l’intelligence et des sentiments. Ainsi, je peux compter les étoiles, en mesurer la distance, l’orientation, l’inclinaison et en apprécier leurs scintillements. Par les facultés de mon âme, je peux comprendre et percevoir l’invisible, distinguer ce qui est bon, juste et droit. Je suis conscient du temps qui passe et de la mort qui s’approche… Bref, je peux imaginer, raisonner et juger. Ce qui m’amène en toute logique à penser que si le corps a des besoins légitimes et vitaux, il en est de même pour l’âme qui dirige ce corps. Et si négliger de prendre soin de son corps est néfaste, il n’est pas extraordinaire de penser que négliger les besoins de son âme est déraisonnable et dangereux. Si le bien-être du corps est de se nourrir, se vêtir, se réchauffer, se laver, se soigner, se protéger, n’en serait-il pas de même pour notre âme ? N’aurait-elle pas besoin également d’être propre, nourrie et protégée ? La Bible y répond en énonçant le diagnostic et le remède : l’âme est corrompue et malade dès la naissance, mais peut être lavée et guérie pour quiconque la confie à Christ. Car il est le sauveur et le gardien des âmes !

Dominique Moreau

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Lecture proposée : Psaume 42.

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