Il a pris nos péchés sur lui et les a portés dans son corps, sur la croix […]. Oui, c’est par ses blessures que vous avez été guéris.
1 Pierre 2.24
Dans tout le parking, plus une place de libre ! Il y a bien les deux à l’entrée, les plus accessibles. Mais le pictogramme d’un fauteuil roulant sur le panneau est clair : elles ne sont pas pour moi ! Et si je n’avais pas compris, une phrase me défie : « Si vous prenez ma place, prenez aussi mon handicap ! »
Un échange impossible ? Certes ! Mais dans un autre ordre d’idées, Jésus a bel et bien pris ma place de pécheur et a pris sur lui mon plus grand handicap : mon péché. Il a commencé à s’identifier à moi : Il était méprisé, abandonné des hommes, un homme de douleur habitué à la souffrance. Oui, il était semblable à ceux devant lesquels on détourne les yeux1. Lui, qui a fait un parcours sans faute, c’est pour nos fautes qu’il a été brisé. Le châtiment qui nous donne la paix est retombé sur lui et c’est par ses blessures que nous sommes guéris1.
Si Jésus a pleinement pris notre place, ce n’était pas une grossière incivilité de sa part, mais un dépouillement total dicté par son amour pour nous.
Oh, combien je lui en suis reconnaissant ! Qu’il ait toute la place dans mon cœur, dans ma vie !
Francis Schneider
1 Ésaïe 53.3,5
_________________
Lecture proposée : 1ère lettre de Pierre, chapitre 2, versets 22 à 25.